
Pour donner une idée générale de la taille du secteur diamantaire guinéen : la production, qui est entièrement artisanale, s’élevait en 2018 à 300 000 carats, pour une valeur de 18 millions de dollars US selon les chiffres du PK. L’objectif de la recherche était d’évaluer dans quelle mesure les taxes et les redevances liées au secteur du diamant sont reversées au niveau local, ou en d’autres termes de vérifier si et comment le système fiscal guinéen génère des bénéfices pour le développement local. Le projet de recherche a été réalisé durant l’été 2020. Le CECIDE et AMINES, membres du PK CSC, ont uni leurs forces dans un projet de recherche sur la redistribution aux communautés minières des contributions des mineurs et des commerçants de diamants par le biais du système fiscal de la Guinée-Conakry. Guinée-Conakry: Redistribution des revenus de l’exploitation des diamants aux communautés locales (Les résumés des rapports de ZELA, Green Advocates et CENADEP seront bientôt ajoutés). Les résumés des rapports qui en ont résulté peuvent être consultés ici.

Tous les participants à ces projets de recherche nationaux ont fait face aux conséquences de la pandémie de Covid-19 et ont trouvé des moyens créatifs pour faire face aux restrictions dans leur pays. Entre mai et août 2020, les organisations membres de la société civile du PK ont mené des projets de recherche dans leurs pays sur l’un des trois domaines d’intérêt suivants : les (dés)avantages de l’extraction de diamants pour les communautés locales (CECIDE/AMINES, GAERN, NMJD, CNRG, Green Advocates, CENADEP), la violence causée par l’extraction de diamants (ZELA, RELUFA) et les droits fonciers (MCDF).
